Comment soutenir le pouvoir d'auto-guérison de notre corps ? (3/4)
Il nous est tous déjà arrivé de ne pas réussir à se décider pour quelque chose… Et nous ne sommes pas tous égaux devant la difficulté du choix. Ça peut aller de ce que nous mangeons, à la façon de s’habiller au choix d’un travail ou d’une maison… Choisir est, la plupart du temps, issus d’un marchandage intérieur plus ou moins violent.
Par exemple, un jour, en courant, j’ai entendu comme une petite voix me dire « mais pourquoi tu t’imposes ça ? » et une autre voix tout de suite après me dire « tu t’es engagée, alors maintenant, tu y vas » (je m’étais engagée à faire une course). Je ne savais plus quoi décider pour moi. J’étais prise entre la culpabilité de ne pas faire ce que j’ai dit que je ferai et celle de ne pas prendre soin de mon corps. Le résultat de cette cacophonie a été d’abord que ma course ce jour-là a été plus que difficile, pour finalement s’arrêter avant d'atteindre mon objectif. Mon mental m’a lâché. Résultat : je n’étais contente de moi sur aucun plan. J’avais trop poussé mon corps et je n’avais pas fait ce que je voulais faire. Ces deux petites voix se valent. Elles répondent simplement à deux aspirations différentes et le problème est de les laisser discuter sans trancher. Pour résoudre cette discorde, j’ai pris un temps de réflexion, et décidé de réduire la distance pour faire une course que je serais contente de faire et qui serait quand même un challenge. Après, mes entraînements ont été beaucoup plus facile et j’ai apprécié l’exercice.
J’ai choisi cet exemple parce qu’il illustre bien la dualité que nous abritons parfois. J’ai eu souvent le cas lors de mes consultations de personnes qui manquent de confiance en elles et qui pourtant ont une haute estime d’elles-mêmes. Ceci crée un déséquilibre et fait monter la culpabilité. Plus le conflit est ancré et perdure, plus il crée d’inconfort et de dégât dans nos systèmes. C’est d’ailleurs, souvent le système digestif qui en souffre le plus, d’où les allergies, les intolérances alimentaires, le syndrome de l’intestin irritable… Il est donc important de résoudre ce combat intérieur. Pour ce faire, nous pouvons prendre un temps de pause plus ou moins long, trouver une activité qui nous ancre et nous centre (sport, cuisine, chant, dessin, lecture, respiration…), faire appel à un soutien extérieur en qui nous avons confiance et qui nous correspond (psychologue, kinésiologue, sophrologue …). L’objectif est de revenir dans le monde matériel, afin que notre mental se relâche, et ainsi sortir de la confusion pour résoudre nos conflits intérieurs. Ceci soutient notre bonne santé mentale et physique.
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