Grâce ou à cause de la période actuelle, nous avons tous été obligés de faire face à nos émotions. C’est pourquoi, j’aimerais partager avec vous des mécanismes de gestion des émotions que j’ai pu observer dans ma pratique en tant que kinésiologue.
Cette discipline, basée sur les énergies, favorise le bien-être et l’équilibre physique, mental et émotionnel, en interrogeant le corps. Les émotions qui y sont bloquées amènent des tensions qui peuvent aboutir à l’apparition d’inconfort physique ou psychique et aussi de maladies.
Les émotions sont bénéfiques par leur rôle de messager, je n’en citerai que quelques-unes :
- La colère nous parle de l’injustice.
- La tristesse est là pour nous signifier qu’une période/phase se termine et qu’une autre commence.
- La peur nous dit que nous nous projetons dans le futur.
- L’ennui nous demande de trouver de nouveaux challenges.
- La joie, quant à elle, est un état d’extase dû à un équilibre recherché et trouvé.
Cependant, l’excès d’émotion entraine des réactions négatives. L’excès de colère se transforme en rage, celui de joie en exaltation, etc. et ce processus active et met en tension les différents systèmes du corps (digestif, cardiovasculaire, hormonal, respiratoire…) de manière excessive et dangereuse si la tension se prolonge.
Mais d’où viennent ces émotions ?
Elles sont la réponse à un besoin physiologique (faim, sommeil, sécurité…) et/ou psychologique (amour, reconnaissance, appartenance…).
Prenons l’exemple du besoin de sommeil, il peut être dû à un travail de nuit, la naissance d’un enfant… ou à des insomnies parce que des pensées tournent en boucle dans notre tête. Dans tous les cas, nos émotions prennent facilement le dessus. La tristesse, la colère, la peur… nos réactions deviennent excessives, impulsives et nous rendent incapable de répondre avec recul à une situation. La cause de ce besoin n’est pourtant pas la même.
Autre exemple, on a faim parce que c’est l’heure, on n’a pas mangé depuis six heures… et aussi la nourriture peut être notre manière de gérer une angoisse ou un manque.
Pour stopper ce cercle vicieux, il est impératif d’identifier la cause qui se cachent derrière la manifestation du besoin.
La cause, le besoin et les émotions sont intimement liés. Les émotions nous donnent un moyen d’identifier le besoin et ensuite la cause. Par ailleurs, les ignorer peut amener à un état d’épuisement, de fatigue (chronique) et même à des états plus graves comme la dépression.
En kinésiologie, on interroge le corps pour mettre à jour la cause, le besoin et les émotions, recréer l’équilibre énergétique et ainsi engager un processus de changements bénéfiques.Les douleurs, problèmes de peau, de poids, de sommeil… ne sont que les symptômes de déséquilibres plus profonds.
Je vais développer dans de prochains postes les mécanismes de gestion de nos émotions que j’ai pu observer dans ma pratique. La colère sera le premier thème.
Illustration : Clémence Renault ; https://www.instagram.com/clemence.renault/
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